Le tribunal administratif a été saisi, dans le cadre d'un référé suspension, d'un recours formé par une association qui s'inquiétait du sort d'un hippopotame exhibé par un cirque.Deux décisions du préfet étaient contestées : - d'une part, le refus de mettre fin à l'autorisation de présentation de l'hippopotame au public ;- d'autre part, le refus de transférer l'animal dans un lieu lui assurant des conditions de vie correcte.Le juge des référés a estimé que les conditions strictement définies par la loi pour prononcer une suspension de ces décisions n'étaient pas réunies :- absence d'urgence pour la présentation au public de l'animal puisque cette décision n'a pas d'effet direct sur ses conditions de vie ;- absence de doute sérieux, au vu des pièces produites notamment des avis vétérinaires qui n'établissaient pas la réalité d'une maltraitance, quant à la légalité du refus de transfert de l'hippopotame dans un autre lieu.Le tribunal administratif reste saisi de l'affaire au fond qui est en cours d'instruction.