Par arrêté du 17 juin 2025, le maire de Grenoble a délivré à la métropole Grenoble-Alpes Métropole un permis pour réaménager la place de Metz et les voies adjacentes en un espace piétonnier et végétalisé. Plusieurs commerçants ont saisi le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble pour contester cet arrêté. Par deux ordonnances du 15 septembre 2025, le juge a rejeté leurs requêtes, considérant que les moyens invoqués ne faisaient pas naître de doute sérieux sur la légalité de l’acte, au sens de l’article L. 521-1 du code de justice administrative.
La place de Metz quasiment complétement minéralisée est occupée en grande partie par des voies de circulations dédiées aux automobiles et des places de stationnement. La commune de Grenoble et la métropole Grenoble-Alpes Métropole se sont concertées pour procéder à son réaménagement. C’est ainsi que par un arrêté du 17 juin 2025, le maire la commune de Grenoble a délivré à la métropole un permis pour le réaménagement de cette place et des portions de voirie qui l'entourent : rue de Strasbourg, rue Beyle-Stendhal, rue Casimir Périer, rue Tartari. Le projet autorisé est la création d'une place centrale piétonne en stabilisé et végétalisée, mettant en valeur la colonne romaine et le patrimoine bâti autour de la place, en particulier de la basilique Saint-Joseph. Plusieurs sociétés dont les commerces situés sur cette place ou à proximité, notamment Place de l’Etoile, ont considéré que leurs intérêts étaient menacés par cet aménagement. Ils ont saisi le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble pour lui demander de suspendre l’exécution de cet arrêté.
Par deux ordonnances du 15 septembre 2025, le juge des référés a rejeté leurs requêtes en considérant que les moyens présentés par les requérants n’étaient pas de nature à faire naître un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté, ce qui constitue une condition impérative (avec l’urgence) pour suspendre l’exécution d’un acte administratif (article L. 521-1 du code de justice administrative).